Jacques Hartmann est un sculpteur et peintre français, né en 1908 à Paris et décédé en 1994 à Dieulefit. Il exerce principalement son activité dans la capitale française, où il laisse une empreinte artistique notable. Son travail se distingue par une approche sculpturale qui mêle tradition et modernité, avec une prédilection pour les formes épurées et expressives.
Hartmann se fait connaître notamment grâce à ses œuvres monumentales et ses sculptures religieuses.
En 1931, il rencontre et collabore avec Suzanne Laurens, une sculptrice talentueuse, née à Verdun en 1904 et morte à Dieulefit en 2003, et ensemble, ils signent leurs œuvres sous le nom de « J.S. Hartmann ».
Suzanne Laurens est l’élève de Julio Vaz à Lisbonne, de Teixeira Lopes à Porto, puis suit les cours de Pierre Sicard à l’école des beaux-arts de Paris.
Jacques Hartmann se forme auprès de Paul Croix-Marie, restaurateur en sculptures gothiques. Jacques et Suzanne se rencontrent à Paris en 1931 et se marient en 1933.
Leur travail commun est marqué par des commandes prestigieuses, notamment pour des monuments religieux et des statues en marbre, bronze et pierre
C’est ainsi qu’en 1933, ils participent au concours organisé par la ville de Lourdes qui souhaite élever un monument à Bernadette Soubirous. Les époux Hartmann remportent le 1er prix. Leur sculpture en bronze est placée devant l’hospice, au pied du bassin. Cette reconnaissance leur ouvre les portes de nombreuses commandes, notamment une statue de Bernadette en marbre de Carrare pour le sanctuaire de Lourdes.
Les ayant remarqués, l’évêque de Lourdes, Pierre-Marie Gerlier, leur commande en 1936 une statue de Bernadette pour son sanctuaire : Bernadette à l’agnelet ou Bernadette à l’agneau (en marbre de Carrare). Elle sera placée le long de l’Esplanade, entourée de moutons un peu inattendus.
En 1940, grâce à leur collaboration avec les pères du Saint-Esprit d’Allex, les Hartmann installent leur atelier dans ce village de la Drôme. Cet atelier devient le centre de production de plus de trois cents sculptures destinées à des lieux de culte et des espaces publics à travers le monde.
Jacques Hartmann poursuit son travail artistique jusqu’à la fin de sa vie, en 1994 où il décède à Dieulefit, laissant derrière lui un héritage sculptural riche et varié. Son œuvre continue d’être étudiée et admirée, notamment au Centre Pompidou, où certaines de ses créations sont exposées.
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